SON manuscrit - L'histoire

Qu'est-ce qu'un manuscrit ?
C'est une histoire, vraie ou imaginaire, que vous allez partager avec des lecteurs, peut-être de futurs fans.
C'est pourquoi il ne faut pas prendre à la légère son écrit.
Car, irréelle ou non, ce sont des heures et des heures de travail qui vous attendent, des mois de réflexions suivis de semaines de relecture, d'améliorations, et j'en passe.
Pour résumer, comptez presque une année, si ce n'est plus,
pour élaborer un manuscrit.

Premier choix à faire concernant l'histoire ?
Sa référence littéraire.
Sera-t-elle dans fantastique, policier, romance, érotique, 
Boys love, historique...?
Le mieux est d'écrire sur un genre que vous privilégiez, 
que vous aimez lire, découvrir.
Si vous avez plusieurs préférences,
tentez de commencer un manuscrit dans toutes ces dernières. 
Puis, choisissez, en premier à finir, 
le récit qui a un grand nombre de pages d'avancées.
Après tout, l'inspiration semble plus présente sur celui-ci.

Deuxième choix ?
 Les noms, prénoms, pseudos de votre ou vos héros.
Si vous écrivez une histoire dans une période du temps passé, certains prénoms n'existaient pas ou ne s'écrivaient pas de la même façon.
Dans mon roman "Mésaventures", se passant en Écosse au XVIIIème siècle,
j'ai incorporé des prénoms en gaélique, le véritable dialecte de ce pays, à l'époque, avant la domination anglaise.
Toutefois, si vous n'avez aucune envie d'en faire la recherche et que vous lanciez un prénom au hasard, ne croyez pas que 
tous vos futurs lecteurs ne s'en apercevront.
Bien, au contraire.
Il est plus prudent de prendre des journées à des investigations.
Il serait fort dommage que vous passiez
pour un "je-m'en-foutiste" d'auteur(e), 
à leurs yeux de connaisseurs, à votre premier écrit.

Troisième choix ?
Une fois avoir donné son identité civile à un personnage,
reste à lui confier un caractère propre.
Pour ma part, je note sur un calepin tous les noms et prénoms de mes protagonistes rencontrés en cours de frappe.
Puis, à côté de chacun, j'inscris leurs défauts, tics, leur façon de s'exprimer, leurs particularités physiques... 
C'est un pense-bête très utile 
lorsque vous jonglez avec plus de deux héros.

Quatrième choix ?
L'époque.
Si c'est la nôtre, il faudrait vraiment vivre dans son monde pour ne pas connaître ce qui existe et n'existe pas, de nos jours.
Les épopées de jadis doivent se passer dans la logique pour tout (vêtements, coiffure, ambiance, prénoms (voir plus haut)...).
Exemple lors de mon écrit "Références manga", 
où l'on suit la vie des héros de 1975 à 2003  : 
En 1987, les dômes de la gare de Tokyo, au Japon, n'avaient pas encore été reconstruits, alors qu'ils la surplombent, aujourd'hui. Dans le texte, j'ai fait attention à la décrire ainsi :
"Ils sortaient pour prendre le métro jusqu'au quartier Marunouchi. Là, ils admiraient l'architecture, de style renaissance, de la gare de Tokyo. Même si le grandiose bâtiment avait dû être reconstruit et avait perdu ses dômes, il en restait un fabuleux édifice." 
Pour une aventure se passant dans l'avenir ou un monde fantasmatique,
vous avez libre cours à votre imagination.
Cependant, faites attention à ne pas tomber
dans des extrêmes incompréhensibles.

Et l'histoire en elle-même, me direz-vous ?
Eh bien, là, cela dépend de l'écrivain.
Certains aiment savoir où ils vont,
et font un "squelette" de leur histoire.
Ce que j'appelle un "squelette" est tout simplement un support marquant les points importants et périodiques de la fiction :
 Prologue = mise en bouche
Point 1 = présentation personnage(s), etc.
Point 2 = première aventure ou énigme, etc.
Ainsi de suite jusqu'au fameux...
Épilogue = l'après histoire principale.
D'autres, comme ma petite personne, ont l'idée primaire dans leur tête et laissent les évènements, se développant sous leur plume ou dans leur vie propre, faire prendre un virage inattendu à leur histoire.
Car, inconsciemment ou non, un récit est, avant tout, le miroir
d'un moment marquant de l'existence de l'auteur(e).

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